Publié par Jacques Cool
21 janv. 2016 dans Nouvelles
« L’élan de la troisième révolution industrielle enclenchée en 1969 et plongeant l’économie mondiale dans l’ère du numérique est suffisamment puissant pour engendrer une quatrième révolution. Loin de n’être qu’une prolongation de la numérisation de l’économie, la prochaine vague aura sa propre individualité par sa vélocité, sa portée et son impact systémique. L’effet sera exponentiel, et non linéaire. La transformation qu’elle induira n’aura aucun précédent historique. (…) (Il importe donc de) cogiter sur les ratés de la révolution qui s’achève, notamment en matière d’emplois, d’inégalités et d’exclusions. »Le monde change grandement; l’école n’aura plus le choix de suivre. Concrètement, pour ses acteurs, les implications sont énormes : des finalités de formation à actualiser, en termes de compétences, de connaissances (et de leur accès et traitement) et de savoir-faire/être/publier. In extenso, des environnements d’apprentissage à repenser, des jeunes à mieux comprendre (et continuer d’aimer) et des rôles à revoir. Dans une telle perspective d’un monde en mutations profondes, le besoin d’innover en éducation n’aura rarement été aussi important que maintenant. Pas demain, maintenant ! Certes, il faut du courage (beaucoup de courage) pour innover mais aussi, et surtout, une rigueur intellectuelle combinée à une passion de « faire mieux ce qu’on fait déjà bien ». À cet effet, les conseils de Sheila Giesbrecht, dans cet article paru dans la revue Éducation Canada, et ingénieusement intitulé « Tendances : l’innovation pédagogique n’est pas une question de mode », vont dans ce sens. La mise en garde reste utile et pertinente :
« Selon l’auteure, la poursuite de chaque innovation en éducation peut surcharger et frustrer le personnel et fragmenter les efforts investis. »Bien vu. D’ailleurs, quelques pratiques sont proposées pour déterminer si les innovations seraient « aidantes » ou pas pour des apprentissages de qualité :