Publié par Jacques Cool
05 avr. 2016 dans Veille
« Rather than content, the context of experiences drives learning. » (Traduction libre : L’apprentissage est davantage mené par les contextes d’expériences que par les contenus.)Mais plus que de créer des espaces d'apprentissage innovants, c'est essentiellement une nouvelle posture face à « faire l'école » dont il est question ici. Voilà le réel défi de l'école, particulièrement au secondaire : reconfigurer l’écosystème-école (ses finalités, son organisation du temps, ses espaces physiques, les rôles de ses intervenants, ses mécanismes d’imputabilité, ses partenariats bidirectionnels avec la communauté, son souci constant de créativité et d’excellence, assaisonnée de belle audace, autant chez les élèves que chez les enseignants et chez la direction) où l’engagement actif de chaque jeune se fait dans le cadre d’expériences signifiantes, parfois complexes mais toujours pleines de sens. Au sacrifice des contenus, diront certains ? Pas du tout. Ces contenus, accessibles partout et en tout temps, émergeront différemment; ils appuieront l’expérience et seront consolidés par leur mise en contexte dans le cadre d’activités engageantes, où l’évaluation comme apprentissage viendra transformer la culture de l’évaluation, si ancrée dans l’école qu’on connait, pour donner place à une véritable culture de l’apprentissage.
« Using curricula that integrates context-determined learning infused with essential knowledge and pedagogies that purposefully engage learners, we find our teachers more and more focused on creating authentic experiences that activate learners to pursue interests and passions of their own. »Chaque jeune poursuit ainsi son projet de vie et de carrière, dans quelque chose qui le/la passionne. Je le redis : CHAQUE jeune. Un tout autre paradigme scolaire. Une école remise à qui de droit. Voici quelques billets que j’ai écrit à ce sujet au fil des années :